Nos études réalisées

Julie Stein
Animatrice
SAGE Sarthe Aval

Date de publication

Date de modification

Définition des volumes prélevables

> Objectifs

En parallèle des études d’élaboration classiques, une étude de définition des volumes prélevables de 18 mois a été validée par la CLE le 11 juillet 2017. L’objectif général était de définir des volumes prélevables et leur répartition permettant d’assurer un équilibre entre les prélèvements et le fonctionnement durable et satisfaisant de la ressource en eau et des milieux aquatiques.

Le volume prélevable est le volume que le milieu est capable de fournir pour les différents usages (eau potable, agriculture, industrie, etc) dans des conditions écologiques satisfaisantes.

Les objectifs de cette étude sont :

  • améliorer  la connaissance de la ressource en eau disponible et des usages actuels de l’eau (alimentation en eau potable, agriculture, industrie, pêche, loisirs, usages professionnels et individuels), sur les eaux superficielles et souterraines, par unité hydrographique cohérente ; 
  • estimer les volumes prélevables maximum selon les périodes de l’année à partir du choix de débits et piézométries objectifs permettant de garantir le bon état des cours d’eau et des nappes ;
  • estimer les besoins en eau futurs en fonction des usages ;
  • définir des mesures de gestion quantitative de la ressource.
> Résultats

Il existe un déséquilibre important de la ressource en eau sur une grande partie du bassin versant de la Sarthe aval : 

Sur certaines unités de gestion, il existe un déficit volumique global sur l’ensemble du cycle hydrologique associé à une mauvaise répartition des prélèvements sur l’année (Vézanne, Deux Fonds, Erve, Vaige, Taude, Voutonne). Sur ces secteurs, les efforts consentis sur les prélèvements devront être conséquents pour un retour à l’équilibre quantitatif.

Sur l’axe Sarthe : des prélèvements sont possibles sur l’ensemble du cycle hydrologique.

Sur les autres unités de gestion (affluents de la Sarthe) :

  • En période estivale, des déficits quantitatifs avérés, parfois sévères, sont observés : les prélèvements sur cette période ne peuvent être assurés sans impacter le milieu aquatique. Certains mois, aucun volume prélevable n’est disponible sans risquer d’impacter les conditions de vie piscicole. La période estivale apparait comme la plus critique vis-à-vis de la satisfaction des usages de l’eau, notamment les mois de juillet à septembre ;
  • En période hivernale, un potentiel de prélèvement important existe pour la majorité des unités de gestion. Les volumes prélevables obtenus sur ces unités de gestion sont supérieurs aux volumes historiquement prélevés. Ce constat n’est pas valable pour la Vézanne, les Deux Fonds, la Vaige et la Voutonne.

> Plan d’action

Fort des conclusions des phases précédentes, les acteurs du territoire ont défini 7 axes prioritaires d’actions sur lesquels ils souhaitent s’investir pour améliorer l’état quantitatif de la ressource en eau. Les objectifs fixés sont les suivants :

  • Améliorer les connaissances sur la ressource en eau
  • Encourager les économies d’eau et sensibiliser les usagers
  • Agir sur l’alimentation en eau potable
  • Agir sur le volet agricole
  • Agir sur les plans d’eau et les ouvrages hydrauliques
  • Promouvoir une gestion concertée de la ressource
  • Adapter le dispositif de gestion de crise

Au total, 25 actions ont été proposées pour un retour à l’équilibre quantitatif entre les besoins du milieu et la satisfaction des usages de l’eau (détail dans le rapport de phase 5).

> Pour en savoir plus, consultez :